
Pourquoi "Jojo" ? Une immersion dans l’âme birmane
Après Vesoul, c'est une nouvelle réinterprétation de Jacques Brel qui est dévoilée avec la sortie du clip Jojo. Fidèle à l’esprit du projet Et si Brel était une femme, cette version offre un regard sensible et contemporain sur un morceau emblématique de l’artiste belge.

Mais ici, c’est la Birmanie qui en devient la toile vivante. Le tournage, entièrement réalisé en extérieur, avait un objectif clair : capturer l’âme des lieux, la réalité de la vie quotidienne, des temples, et de la chaleur humaine qui émanent de Rangoun. Ce choix n’est pas anodin.
Il traduit la volonté de rendre hommage non seulement à la chanson, mais aussi à une culture entière à travers ses textures, ses sons, et ses gestes du quotidien.
Une narration construite autour des traditions
Le réalisateur du clip a imaginé un véritable parcours narratif, construit à partir des espaces choisis et du message de la chanson. La mise en scène a été pensée comme une immersion : chaque pièce, chaque mouvement suit le fil émotionnel de la chanson.
Il était essentiel que les musiciens soient pleinement visibles, ainsi que leurs instruments traditionnels birmans – de véritables piliers identitaires sonores du pays. La musique prend ainsi une dimension nouvelle, organique, vibrante, enracinée dans une tradition qui dialogue avec l’univers de Brel.

Costumes et esthétique : rendre hommage à une élégance silencieuse
L’apparat vestimentaire n’est pas un détail dans ce clip : c’est un langage à part entière. En Birmanie, les tenues traditionnelles n’ont pas nécessairement de portée religieuse, mais elles sont le reflet d’une esthétique forte, élégante, parfois saisissante. Iris a été profondément marquée par cette beauté des tissus, cette manière d’habiter l’élégance sans ostentation.
C’est cette émotion qu’elle a souhaité traduire à l’image. Le clip met notamment en lumière la culture vestimentaire des Bamas, ethnie majoritaire en Birmanie et historiquement présente à Rangoun, où le tournage a eu lieu. Là encore, le geste est politique : faire dialoguer les cultures sans les fusionner, les juxtaposer dans le respect de leurs singularités.

Merci à tous ceux qui ont rendu cette aventure possible, et surtout à l’Institut Français de Birmanie pour avoir cru en ce projet si spécial.
Ce projet a été coordonné par l'Institut Français de Birmanie, exécuté par Iris Munos, soutenu par le fonds « Résonances internationales du festival de francophonie » mis en place par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères et l'Institut Français de Paris. La production a été assurée par FOREVER GROUP Co, Ltd, sous la direction de Benoit de Lorme et Aung Myint Myat, avec une équipe locale investie à toutes les étapes : tournage, montage, postproduction et enregistrement en studio

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Repenser "Vesoul" de Jacques Brel, c'est aussi et surtout une étape de plus dans ce projet incroyable qu'est "Et si Brel était une femme". Depuis 2016, Brel évolue avec moi au travers de rencontres, de nouvelles idées et puis... de nouveaux pays !
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