Je suis tellement heureuse de pouvoir vous parler de ce projet qui me tient tant à cœur, Et si Brel était une femme, que j'ai eu l'immense privilège d’adapter ici, en Birmanie. En tant que chanteuse, directrice artistique et productrice, j’ai toujours eu le désir de réinventer l’œuvre de Jacques Brel, mais cette fois, cette ambition a pris une dimension incroyable grâce à l’Institut Français de Birmanie et à la magie de la collaboration avec des musiciens birmans.
Imaginez : revisiter les thèmes universels de Brel à travers les sonorités uniques de la Birmanie, un pays où la langue française est très peu parlée et où le contexte politique est complexe. Et pourtant, ici, au cœur de Rangoun, cette rencontre culturelle a trouvé une place précieuse, une résonance particulière.
Après avoir porté ce projet en Pologne et sur le continent africain, Et si Brel était une femme est arrivé en Asie. Pendant ma résidence d’un mois à Rangoun, j’ai eu l’opportunité incroyable de travailler avec des artistes birmans de la scène musicale avant-gardiste. Deux groupes extraordinaires ont décidé de se prêter au jeu et de s’approprier ce répertoire chanté dans une langue qu’ils ne connaissaient pas, pour y ajouter leur propre touche.
Avec le groupe Inappropriate Thoughts (iATs), nous avons exploré cinq chansons de Brel, transformées dans un style qui mêle électronique industriel, ambiant, bebop et pop. Le tout sublimé par des instruments traditionnels birmans, comme la harpe, qui apportent une profondeur et une chaleur inattendues à ces chansons. De l’autre côté, avec le Myanmar Jazz Club, nous avons fusionné le jazz moderne avec des instruments traditionnels comme le Pat waing et le Hne, pour réinventer cinq autres chansons de Brel.
Le résultat ? Un répertoire réarrangé de dix chansons, fruits de cette collaboration magique, que nous avons présentées lors d’un concert de sortie de résidence le 6 septembre 2024. C’était un moment incroyablement fort, devant environ 150 personnes, incluant le chargé d’affaires de l’Ambassade de France en Birmanie, des diplomates, des expatriés, mais aussi des birmans curieux de découvrir ces nouvelles sonorités.
Le concert a fait l’unanimité. Certains connaissaient déjà le répertoire de Brel et ont été surpris, ravis et émerveillés par cette réinterprétation. Pour d’autres, c’était une première découverte, et ils ont été conquis par cette fusion inédite des styles. Ce moment restera gravé en moi, car il symbolise tout ce que j’aime dans la musique : la capacité de connecter les cultures, de partager, et de créer des ponts là où on n'imaginait pas forcément qu’ils existaient.
Merci à tous ceux qui ont rendu cette aventure possible, et surtout à l’Institut Français de Birmanie pour avoir cru en ce projet si spécial.
👉 Dans le cadre du projet Et si Brel était une femme initié par l’Iris Création et coordonné et exécuté par l’Institut Français de Birmanie.
Ce projet a été soutenu par le fonds « Résonances internationales du festival de francophonie » mis en place par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères et l'Institut Français de Paris. Ce fonds a été impulsé en amont du XIXème Sommet de la Francophonie, accueilli par la France le 4 et 5 octobre 2024 respectivement à Villers-Cotterêts et Paris.
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